Le Monde du Droit a interrogé Joachim Bernier, nouvel associé de Simon Associés en contentieux commercial.
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Voici le portrait de Joachim BERNIER dressé par Le Monde du Droit :
« Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Simon Associés ?
Au printemps dernier, Jean-Charles Simon m’a fait part de son ambition de renforcer sa présence dans l’Ouest, en général, et à Nantes, en particulier, ainsi que son souhait de consolider le département Contentieux des affaires. Pour ma part, je souhaitais intégrer un cabinet national doté de synergies fortes entre les différents bureaux et une ouverture sur l’international, ce qui correspond au modèle de développement de Simon Associés. La qualité des derniers recrutements effectués, le dynamisme de Jean-Charles et François-Luc Simon, et la sagesse de Jack Demaison m’ont convaincu qu’il s’agissait d’une excellente opportunité.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après une formation dans les universités de l’Ouest, où je continue d’ailleurs à enseigner, j’ai intégré le barreau de Nantes en 2000 et rallié le cabinet HGSB en qualité de collaborateur. Fin 2003, j’en suis devenu associé, avant que le cabinet rejoigne Racine. Après 16 années, je souhaitais donner un nouveau souffle à mon activité professionnelle et élargir mon champ d’actions.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Incontestablement Gabriel Hervouet, dont j’ai été le collaborateur et qui m’a fait confiance dès mes débuts sur des dossiers importants. Indépendamment de ses qualités techniques, il avait une incroyable capacité à comprendre (au sens étymologique) ses clients et à leur faire accepter une stratégie ou une situation parfois difficile.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Le premier succès. Peu après avoir prêté serment, j’ai défendu une personne qui avait « siphonné » du carburant dans un véhicule. Il était poursuivi pour le vol de « deux jerricans d’une contenance de 20 litres chaque ». J’ai soutenu que si mon client reconnaissait le vol du contenu, il était bien propriétaire du contenant, les deux jerricans. Le Parquet m’a reproché de jouer sur les mots (ce qui est parfois notre métier). Pourtant, le Tribunal m’a suivi et mon client a été relaxé. J’en ai tiré la leçon qu’il faut tenir sa ligne lorsqu’elle repose sur un raisonnement construit, que la précision du Droit et des mots nous permet parfois d’oser des arguments.
Quels sont vos domaines de compétences ?
J’interviens principalement en contentieux commercial et dans la gestion des contentieux liés aux risques et sinistres industriels. J’ai également acquis une compétence dans le domaine de l’immobilier, notamment pour les baux commerciaux et l’urbanisme commercial.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d’activité ?
L’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris du 20 mai 2015, qui a étendu l’exigence d’une contrepartie financière à une clause de non-concurrence souscrite par l’associé cédant de droits sociaux. Ce n’est pas l’actualité la plus proche, mais c’est, à mon sens, la plus marquante et la plus déstabilisante car nous ne savons pas si la Cour de cassation maintiendra sa ligne qui n’est plus suivie par la Cour d’appel de Paris.
Qui conseillez-vous ?
Des entreprises nationales et internationales, notamment dans le secteur de l’industrie, ainsi que des promoteurs et investisseurs privés.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Faire de Simon Associés un cabinet phare dans l’Ouest, avec le soutien de mes confrères déjà présents, et consolider le département Contentieux à l’échelle nationale. »
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